Le 30 avril dernier s’est ouverte la première séance de négociation sur les contrats frais de santé et prévoyance obligatoires. Les contrats actuels, signés avec Audiens en 2019, s’achèvent le 31 décembre 2024.
Un nouvel appel d’offres à venir.
Le bilan du régime actuel montre des déficits importants, tant sur la santé que sur la prévoyance. Lors de sa négociation en 2019, les tarifs avaient été négociés sur une base très favorable du fait de la constitution d’un fond de réserve issu d‘une sur-cotisation des adhérents sur le contrat précédent. Il avait été décidé d’utiliser ce fond sur les 5 années de contrat avec Audiens, permettant des cotisations inférieures de 23% à ce qu’elles auraient dû être. Cette réserve a été largement consommée et sera presque épuisée en décembre prochain. Les frais de gestion (6%) ne correspondent plus à la réalité d’aujourd’hui, les assureurs appliquant classiquement des frais de l’ordre de 10%.
Ajoutons à cela une augmentation conséquente du PMSS (Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale) depuis deux ans (+6,9% en 2023, +5,4% en 2024), qui sert de base de calcul pour les cotisations santé, et tous les ingrédients sont réunis pour une très forte augmentation des cotisations lors du prochain marché.
Quelles options pour la garantie frais de santé ?
L’ensemble des OS souhaite écarter l’idée d’une baisse de la couverture pour un maintien des cotisations. Nous bénéficions d’un contrat haut de gamme, il serait impossible ou presque de bénéficier d’un tel niveau de couverture en dehors du contrat collectif. Le maintenir est nécessaire.
Une hausse très importante des cotisations paraît également difficile à supporter, notamment pour les bas salaires, dans le contexte inflationniste des dernières années, et la stagnation des rémunérations à Radio France.
La piste qui se dégage à ce jour, consisterait à revoir la structure de calcul de la cotisation. Totalement assise sur le PMSS, une partie pourrait être liée à la rémunération de chaque salarié-e. Cela permettrait plus de justice sociale, tous les salarié-e-s ayant aujourd’hui la même cotisation santé selon qu’ils – elles ont choisi la cotisation isolée ou famille. Une adaptation du calcul fait pour la prévoyance, assis sur les tranches de rémunération (A et B) pourrait être une piste.
La direction a proposé comme autre piste l’exclusion des conjoints, considérant la famille comme étant le salarié et ses enfants. Le conjoint pourrait adhérer, mais il n’y aurait pas de participation de l’employeur, soit une augmentation de 60% sur sa cotisation (pourcentage actuel de la participation de Radio France, qui n'est pas remis en cause, mais que la direction n’entend pas augmenter non plus) … Cela concernerait 2016 personnes en 2023. Elle rappelle que désormais tout salarié bénéficie d’un régime obligatoire au sein de son entreprise, compris dans la fonction publique (mais pour des garanties souvent bien inférieures). Elle oublie assez vite que tout le monde n’est pas salarié… Des exceptions à cette règle pourraient être prévues (chômage…).
Quelles options pour la garantie prévoyance incapacité de travail, invalidité et décès ?
La Direction n’envisage pas à ce stade une baisse de la couverture sur les arrêts de travail pour retrouver l’équilibre. Le levier serait d’intervenir sur la garantie décès. Chaque salarié-e ayant la possibilité de souscrire par ailleurs, à titre privé, une telle garantie, la proposition actuelle vise à réduire le montant du capital et des rentes versés.
Deux scénarios sont proposés. L’un conserve les 3 options actuelles mais avec une minoration de tous les versements. Pour rappel, l’option 1 consiste en un versement unique en capital, l’option 2 en un versement en capital optionnellement associé à une rente éducation pour les enfants à charge, l’option 3 en un versement en capital optionnellement associé à une rente de conjoint. Le second scénario maintient uniquement les deux premières options (là encore, exit le conjoint), permet de meilleurs taux en cas de rente d’éduction, mais supprime purement et simplement la majoration prévue en cas de décès accidentel, quelle que soit la situation familiale…
À Sud Radio France, nous travaillons activement sur le sujet pour conserver une mutuelle et une prévoyance de grande qualité, tout en essayant d’éviter les hausses de cotisations trop importantes, qui pèseraient sur les revenus les plus modestes. Nous vous tiendrons informés de l’évolution des négociations, du contenu et des résultats de l’appel d’offres
Rachida Dati va-t-elle réaliser le rêve fou du Président Macron : mettre aux ordres l’audiovisuel public ?
Le calendrier dément de la ministre de la Culture impose une réforme au triple galop : examen à l’Assemblée Nationale du projet de loi de réforme de l’audiovisuel public les 23 & 24 mai, création de la holding « France Médias » le 1er janvier 2025, puis fusion le 1er janvier 2026. Le tout sous la menace d’un financement incertain.
Et pendant ce temps, c’est la guerre du zèle entre Sibyle Veil et Delphine Ernotte, à celle qui donnera le plus de gages de loyauté aux injonctions gouvernementales. Le projet stratégique de notre Présidente impose des réorganisations désastreuses de nos modes de productions et une scission annoncée de France Bleu, alors que la RH multiplie les licenciements pour faire régner la peur dans les couloirs. Enfin, la Présidence entame la démolition de l’image, de l’esprit et du contenu de France Inter : valse des producteurs, suppressions des émissions emblématiques, attaque sur l’éditorial… Le comble de l’ignominie est atteint en choisissant la voie disciplinaire pour abattre le droit de se moquer, signature historique de la première radio de France. Toucher la liberté d’expression, c’est offrir au gouvernement un blanc-seing pour une vente à la découpe de la radio publique tout en réalisant les rêves les plus fous du secteur privé. Les excellents chiffres d’audiences de nos chaines constituent un frein à la destruction du secteur, qu’à cela ne tienne, on s’en occupe.
Face au démantèlement de l’audiovisuel public qu’annonce la fusion sous la forme d’un anachronique retour à l’ORTF, les personnels de Radio France doivent manifester une opposition ferme et spectaculaire.
SUD Radio France appelle à une grève massive les 23 & 24 mai, jours de la présentation du texte de réforme à l’Assemblée Nationale. Contre la holding, contre la fusion, contre les atteintes à la liberté d’expression, contre l’ingérence gouvernementale…
Les parlementaires doivent entendre la colère et l’opposition des salariés de Radio France jusqu’au Palais Bourbon.
Les uns après les autres, la direction dégomme les avantages acquis !
En 2017, la direction négociait un Compte Epargne Temps pour permettre aux salarié.e.s de stocker des jours de congés qu’ils-elles ne “pouvaient” pas prendre ou qu’ils-elles souhaitaient mettre de côté.
Ce CET pouvant permettre des projets aussi variés que prendre quelques congés supplémentaires pour profiter d’un long voyage, de financer quelques travaux dans la maison ou encore d’envisager de partir un peu plus tôt à la retraite.
En soit, l’idée du CET – en tant que dispositif à la main des salarié.e.s pour épargner des vacances - pourrait sembler intéressante, mais elle est aussi un piège. Piège dans lequel les directions de chaines sont très facilement tombées en incitant ses employé.e.s à utiliser massivement le CET au prétexte de : “Tu ne peux pas partir maintenant parce que c’est bientôt (cochez la réponse de votre choix : les jeux olympiques, les municipales, le couronnement de Charles, le gros festival de musique de la région, le Tour de France, la fête de la marmotte, etc.)”
Bref, la solution miracle, c’était de dire : “Si tu ne peux pas les prendre, mets-les sur ton CET !”.
Gardons toutefois en tête que l’idée principale des congés, des jours d’âges, des jours de modernisation, des jours de RTT, etc. c’est avant tout pour les salarié.e.s, de prendre du repos !
Cela dit, force est de constater que, le CET connait un très fort succès (en particulier chez les cadres et les journalistes), trop pour la direction de Radio France !
Globalement sur les environ 4.500 salarié.e.s de l’entreprise, 60% d’entre eux-elles en possèdent un, allant d’une dizaine de jours à plus 250 !
Tant et si bien que nous nous retrouvons avec 89 538 jours cumulés au 31 décembre 2023. Et ça, c’est comptabilisé dans le budget de Radio France sous forme d’argent ! Plus de 32 millions d’euros stockés.
Et donc, la direction de Radio France a saisi la fin de validité d’une partie de l’accord de 2017 pour engager des négociations. Le but : diminuer drastiquement ces réserves.
Dans les grandes lignes, nous en sommes à ces propositions :
- Limiter le nombre de jours que l’on peut poser annuellement à 11 maximum contre 22 actuellement
- Limiter le cumul des jours à 50, (aujourd’hui la limite est de 92.736€.)
- La monétisation resterait à 17 jours par an (sauf les jours de la 5ème semaine de Congés payés, non monétisable)
- Engagement de verser les 1,2 millions d’euros de gain d’impôts dans le budget alloué aux salaires dans le cadre de la NAO.
Ces propositions soulèvent plusieurs questions.
D’abord, pour celles-ceux qui auraient plus de 50 jours, comment ça se passe ?
La solution de la direction : payer tous les jours à partir du 51ème jusqu’au solde (paiement étalé sur 3 ans pour les CET les plus fournis)
Radio France ne veut plus être notre banquier, en effet un jour posé sur le CET au salaire du moment, est réévalué au fil des années selon l’évolution salariale.
La direction ne pouvant pas payer tous les jours stockés en une seule fois, car elle n’a pas les réserves de provisions suffisantes, souhaite mettre en place un CET en accord unilatéral, adossé à un PERCOL (Plan d’Epargne Retraite Collectif, qui bloque votre argent jusqu’à la retraite) ou un PEE (Plan d’Epargne d’Entreprise, jamais très avantageux en période d’inflation).
La négociation est en cours, mais il semble que la marge de manœuvre est très limitée. SUD Radio France va tenter de limiter la casse en mettant en avant l’esprit du CET : les salarié.e.s doivent avoir le choix de prendre TOUS leurs congés pendant l’année, ou d’en épargner pour des projets personnels mais sans perdre les acquis accumulés au fil des années.
Les salarié.e.s de cette maison ne sont pas une variable d’ajustement, ils méritent une reconnaissance à la hauteur de leur engagement.
GUILLAUME MEURICE :
LA LIBERTÉ D’EXPRESSION, UNE FAUTE GRAVE À RADIO FRANCE ?
Après l’absurdité d’un avertissement donné à un chroniqueur de France Inter suite à un emballement médiatique soigneusement orchestré par la bande à Bolloré, la direction de Radio France franchit un pas de plus dans la censure bien-pensante en menaçant d’évincement l’un des principaux symboles de la liberté d’expression sur la première radio de France.
Par quel stratagème nos responsables parviendront-ils à justifier leur sentence mortifère ? Pour masquer la volonté évidente d’anesthésier la critique, ils tentent de renverser les valeurs en désignant l’humour comme détonateur des haines. Nul doute que le but caché est de débarrasser France Inter de l’étiquette trop gauchissante dont l’émission de Charline Vanhoenacker est accablée. Il faut dire que face au mur réactionnaire de nombreux médias privés, le pluralisme du service public apparaît comme une oasis de divergences qu’il convient d’éradiquer au napalm.
Le commentaire politique n’est pas la fonction de SUD Radio France, en revanche, la lutte contre les atteintes à la liberté d’expression et contre toute velléité autoritaire de la direction est essentielle à la démocratie sociale. Non seulement, le procès en cours dans l’entreprise fait à l’un de nos adhérents, candidat aux élections professionnelles est inique, mais ces menaces sur le droit de se moquer, de critiquer, bref de s’attaquer aux puissants sont extraordinairement dangereuses pour l’image et l’âme de Radio France.
Loin de calmer le jeu en sacrifiant un « pion » - CDD-U par ailleurs, la direction ne fait qu'encourager ceux qui souhaitent la mort du service public de l’audiovisuel.
En offrant la tête de Guillaume Meurice (et celle du « Grand Dimanche Soir » ?) au gouvernement, Sibyle Veil fragilise durablement notre entreprise juste avant un débat parlementaire déterminant pour son avenir.
SUD Radio France soutient Guillaume Meurice et demande à la direction de renoncer à toute procédure disciplinaire à son encontre. Elle doit assurer à l’émission de Charline Vanhoenacker le soutien indispensable à la réalisation de sa mission : faire rire sans limite.
Le 3 mai : Journée mondiale de la Liberté de la Presse
Paris, le 3 mai 2024
Depuis quelques années, nous entendons tout et n’importe quoi, sur le devenir de Radio France, le petit poucet, face au mastodonte France Télévision. Holding, fusion, absorption, disparition, la surenchère s’accélère de jour en jour.
Certains guettent les déclarations publiques des présidentes, des ministres, des députés, sénateurs concernant cette idée, un peu loufoque, de rapprochement de ces établissements publics sous une même bannière.
Essayons de faire le point sur ce maelstrom d’infos qui nous parviennent, depuis l’arrivée de Rachida. « N’ayez pas peur » -sic- Dati au ministère de la Culture.
Les protagonistes sont donc : Rachida Dati, notre Ministre à nous, Delphine Ernotte, Présidente de France TV, Céline Pigalle, Directrice de France Bleu et Sibyle Veil, notre Présidente.
Lire la suite : Audiovisuel public : une fusion, non merci !
La pseudo « négociation » sur les salaires tenue en début d’année illustre parfaitement la situation actuelle à Radio France. Non seulement la Direction est arrivée avec une enveloppe vide (on a l’habitude) malgré un contexte inflationniste persistant, mais en plus elle installe un chantage absolument insupportable (et inédit).
- « Mesdames, Messieurs, soyez responsables : pour permettre un geste (on pourra décrire ce geste plus précisément ultérieurement) en faveur des bas salaires, il va falloir amputer les CSC & CPS. Pas d’inquiétude, seulement de la moitié. Oh, remarquez, on pourrait aussi les supprimer totalement si vous préférez. Voilà, signez ici… »
La période actuelle est très trouble, pour ne pas dire tendue.
Avec la trajectoire budgétaire annoncée par la Ministre, nous tentons tous d'y lire les signes positifs, de confiance, d'encouragement dans nos missions.
Pourtant, les salariés sont extrêmement inquiets. Car la clé, c'est bien le projet d'entreprise sur les prochaines années. Clairement les salariés pensent que ce projet se prépare sans eux et contre eux.
Lire la suite : Déclaration SUD Radio France en ouverture du CSE Central – mercredi 25 octobre
Après 4 réunions de négociation sur le métier de chargées d’accueil du réseau France Bleu, le sujet avance… doucement… et pas dans le bon sens !
A peine entamée il y a des années et rangée au placard par la direction, cette négociation afin de réviser cet emploi réapparait à la faveur de la présentation de la stratégie numérique à France Bleu, qui s’appuie en partie sur les chargées d’accueil.
SUD y a vu l’opportunité de faire avancer un chantier colossal tant les attentes sont grandes, notamment suite aux évolutions du métier et des tâches remplies par les CA, dont certaines n’ont absolument rien à voir avec ce pour quoi elles ont été recrutées.
Lire la suite : Négociation Chargées d’accueil : une déception à la hauteur des attentes
Élections professionnelles : le scrutin du 2nd tour est ouvert.
Vous pouvez voter jusqu’au lundi 10 juillet 2023 à 14h30.
Pour voter en 3 clics : c'est ICI
Mis en route à l’automne 2020, l’accord emploi RF 2022 qui se voulait être un « nouveau départ pour Radio France » s’est avéré à terme un fiasco total !
Le but affiché était de réorganiser l’entreprise tout en maintenant les activités radiophoniques et musicales, en développant les activités et les productions numériques, en préservant les conditions de travail, en luttant contre les Risques Psycho Sociaux et en réduisant la précarité.
La direction s’était engagée sur les recrutements, sur le développement des parcours professionnels et de la formation et sur la transmission des savoirs.
Il fut une époque pas si lointaine où, sous couvert de bienveillance, toutes les dérives étaient possibles à Radio France : conflit d’intérêt, sexisme ordinaire, harcèlement, voire agression sexuelle étaient largement couverts par une direction négligente ou complice. Nous savons malheureusement aujourd’hui que des bourreaux ont sévit très longuement, le plus souvent protégés par leur position hiérarchique, leurs relations ou leur statut de “star de la radio”, la direction n’entendait alors que rarement la parole des victimes.
Lire la suite : Processus disciplinaire : des sanctions au bazooka
Ce jeudi 21 avril, au cours d’un CSE Central extraordinaire, la Présidente a présenté un grand projet d’évolution de France Bleu dont l’intitulé fait frissonner : « renforcer le local avec l’appui du territoire et renforcer sa présence sur le numérique ».
Nous imaginions bien que le rapport ISAST, imposé par les CSE de région via la justice, pouvait servir de marchepied à une réorganisation profonde du réseau, l’audit du cabinet Colombus aura permis d’en poser les bases. Ce projet en est l’expression.
Lire la suite : Projet stratégique France Bleu : loin de rassurer les salariés
Lundi 27 mars aura lieu une audience devant le Tribunal Judiciaire pour entendre les arguments des 5 Organisations Syndicales Représentatives contestant le périmètre des CSE que la direction veut imposer. D’un côté FO qui demande un CSE unique, de l’autre CFDT, CGT, SNJ et SUD qui réclament des CSE au plus près des stations locales. En face, la Direction de Radio France veut imposer un CSE France Bleu (tiens, tiens, comme France TV, étonnant, non ?) et un CSE autre (tout le reste, même les salariés en région qui travaillent pour d’autres chaines ou directions).
Lire la suite : Elections professionnelles : la direction dans le déni
A l’instar de l’ensemble des salarié-es de la maison, le préjudice salarial fait aux musiciens est devenu insoutenable. Et ce n’est pas la mesure salariale obtenue lors de la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire), avec une date d’effet à partir de cette année, qui va enrayer la dégringolade des revenus et résoudre la perte d’attractivité des formations musicales observée depuis plusieurs années. Dans le cas d’un jeune musicien qui réussit à intégrer aujourd’hui Radio France, il percevra l’équivalent d’un mois de salaire en moins sur une année de revenus par rapport à 2017 (en prenant l’inflation en compte). Les musiciens ont un système salarial qui leur est propre, basé sur l’ancienneté, mais qui ne permet aucune autre évolution de la rémunération, fixant strictement toute perspective salariale (là où les CSC et CPS constituent pour les PTA, journalistes et PARLs un cadre d’échange supplémentaires sur les évolutions salariales individuelles).
Sibyle Veil a été reconduite pour un second mandat à la tête de Radio France.
Dès le 2 janvier, SUD Radio France écrivait au DRH au sujet du calendrier social à définir :
« Madame Veil ayant vu son mandat à la présidence de Radio France renouvelé, nous vous interrogeons sur les conséquences de son projet. De nombreuses propositions attirent notre attention, comme par exemple :
- la mutualisation de la fabrication du "temps 1" de l'information
- la révision des modalités d'intégration des jeunes journalistes
Lire la suite : Nouveau mandat de Sibyle Veil – Un projet préoccupant
Les élections professionnelles devaient avoir lieu cet hiver, afin de renouveler l’ensemble des élu-es et représentant-es des salarié-es (CSE, CSSCT, RdP).
Les négociations liées à l’organisation de ces élections ont démarré juste avant l’été 2022.
Tout de suite, la volonté de la Direction a été claire : porter une nouvelle attaque sur les instances en réduisant drastiquement le nombre d’élus, en s’attaquant notamment très durement aux régions.
Lire la suite : Elections professionnelles à Radio France – Le bras de fer est engagé