PREAVIS DE GREVE - TECHNICIEN-E-S DU SON FRANCE BLEU
Les technicien-e-s supérieur-e-s du son de France Bleu subissent depuis trop longtemps une dégradation constante des conditions d’exercice de leurs missions.
Pour n’en citer que quelques-unes : multiplication de tâches répétitives et sans valeur ajoutée (Thor), diminution effective ou annoncée des tâches les plus valorisantes (prises de son et extérieurs avec pour conséquences la perte progressive de leurs compétences), une baisse du volume de production.
A cela s’ajoute l'expérimentation d'un planning à 2 technicien-e-s / jour à l’antenne. Celle-ci a des conséquences inquiétantes sur leur santé : lassitude, voire épuisement. Enfin au quotidien pèse la menace de suppression de poste déjà engagée dans de nombreuses locales.
S’installe désormais le sentiment de ne plus être des technicien-e-s supérieurs du son Radio France, mais des sous-technicien-e-s, devenant incapables d’effectuer une mobilité sur une autre chaine.
Le résultat est là : un sentiment de déclassement, une démotivation de plus en plus forte et une perte de sens au travail.
La direction, face aux alertes des élu-e-s et des personnels à travers leurs lettres ouvertes, prétend répondre à ce risque en proposant une meilleure communication et/ou une pseudo concertation lors du processus de renouvellement des postes. Elle propose de donner priorité aux technicien-e-s volontaires sur les postes créés au numérique permettant de fait, de récupérer des postes non renouvelés.
Ces propositions ne sont pas à la hauteur de la colère des technicien-e-s. Tout comme les autres personnels de France Bleu, ils-elles se sentent maltraité-e-s, déclassé-e-s, méprisé-e-s. Ils-elles observent le mal-être croissant des autres métiers et engagent la lutte contre les décisions iniques et délétères de la Direction, en attendant que d’autres suivent.
En conséquence, les organisations syndicales appellent les personnels de France Bleu ainsi que les technicien-e-s de France Bleu Paris et France Bleu Natio à la grève le 20 novembre de 00h00 à 23h59 pour demander :
- Le retour à un effectif minimum de 6 technicien-e-s par locale
- L’arrêt de la planification à 2 technicien-e-s par jour au-delà de la période d'expérimentation et d’exceptionnelles périodes de vacances
- Le maintien des prises de son et des extérieurs pour assurer le niveau de compétence des techniciens
- L’engagement par la direction de reconnaitre les nouvelles compétences techniques
Pour la CFDT : Pour la CGT : Pour FO :
Pour SUD : Pour l’UNSA :
Toutes et tous dans la rue pour défendre les services publics et se battre pour une Radio publique unique, forte et indépendante!
Les élections législatives et le désaveu des politiques néolibérales d’E. Macron ne lui ont pas servi de leçon. Malgré le rejet massif des réformes des retraites et de l’assurance chômage, l’appel à augmenter urgemment les salaires et à reconstruire des services publics ambitieux sur le territoire, le Président de la République a choisi un Premier ministre qui vient de composer l’un des gouvernements les plus à droite de la Vème république !
En choisissant de maintenir Rachida Dati comme ministre de la Culture, le gouvernement de Michel Barnier laisse à penser qu’il poursuit la feuille de route du précédent gouvernement concernant sa politique culturelle et son attaque de l’audiovisuel public.
RETRAIT DU PROJET DE HOLDING-FUSION
AUDIOVISUEL PUBLIC EN DANGER
MENACE SUR L’EXISTENCE DE RADIO FRANCE !
Après avoir rencontré la ministre de la Culture et les députés en charge de ce projet, les organisations syndicales représentatives de Radio France considèrent que la fusion - précédée d’une holding - des entreprises publiques audiovisuelles constitue un danger majeur pour Radio France et ses équipes.
Outre les coûts inévitables engendrés par ce projet, baptisé « France Médias », cette réforme remet en cause l’indépendance éditoriale et budgétaire de Radio France, garante d’une véritable stratégie de l’audio - radio et numérique - plébiscitée par le public.
PRÉAVIS DE GRÈVE POUR LA DÉFENSE DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION
Radio France subit une campagne de dénigrement et de calomnie orchestrée par des partis politiques, organisations ou personnalités franchement hostiles au service public de la radio, alors qu’un projet de réforme de l’audiovisuel public va être discuté prochainement à l’Assemblée Nationale.
C’est à ce moment précis que la Direction de Radio France, loin de défendre les intérêts vitaux de l’entreprise, mène une politique de casse sociale sur les antennes en bouleversant les grilles et en sacrifiant des émissions emblématiques.
En particulier sur France Inter, dont la marque de fabrique est l’insolence et la liberté de ton depuis la fin de l’ORTF, des menaces pèsent sur des émissions populaires et singulières, que seul le service public peut produire.
Dans quel but ?
Lire la suite : Préavis de grève pour la défense de la liberté d'expression
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES
SUD Radio France s’associe à l’appel à la grève du 8 mars 2024
Malgré le discours volontariste de la présidente, Radio France reste à la traîne sur le sujet de l’égalité salariale, de la résorption de la précarité et de la lutte contre le harcèlement et les violences sexistes et sexuelles. Il est temps d’agir et d’obtenir des engagements forts dans notre entreprise et au-delà.
Le 8 mars, toutes et tous dans la rue…
Pour du travail et des salaires décents. Les inégalités salariales, les bas salaires et l’inflation dégradent les conditions de vie d’une part toujours plus importante de la population.
Lire la suite : Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes
POUR UNE AUGMENTATION DES SALAIRES ET LE RESPECT DE L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES
Le 13 octobre, en France et en Europe, mobilisons-nous contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes hommes !
En cette rentrée sociale, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux sont toujours les revendications prioritaires pour le monde du travail. La colère contre la réforme des retraites est intacte et des milliers de travailleurs sont pénalisés par son application à marche forcée depuis le 1er septembre.
Alors que les profits explosent dans la plupart des grandes entreprises, plus que jamais un meilleur partage de la richesse produite est impératif. Des mesures ponctuelles et majoritairement financées par l’État sont insuffisantes pour répondre à l’inflation et l’augmentation des coûts tels que l’énergie, l’alimentation, le logement…
PRÉAVIS DE GRÈVE
La direction de Radio France persiste à vouloir supprimer les journaux et flashes d’information de France Musique et le journal de 22h00 de France Culture. Lors de la négociation du préavis de grève du jeudi 29 juin, elle a avancé l’idée de simplement maintenir des “titres d’information” le matin sur France Musique pour, dit-elle, répondre à ses obligations en matière d’information sur une radio nationale. Des titres produits et réalisés par qui ?
La direction ne souhaite pour le moment pas répondre à cette question.
Ces titres seraient un grand recul par rapport à l’offre existante et ne suffiraient pas à répondre à l’obligation de diffuser “chaque jour et de manière régulière des bulletins et journaux d’information” tel que stipulé dans le cahier des missions et des charges de Radio France.
PRÉAVIS DE GRÈVE
NON A LA SUPPRESSION DES JOURNAUX D'INFORMATION FRANCE CULTURE ET FRANCE MUSIQUE
La direction de Radio France a annoncé sa volonté de supprimer les journaux d’information de France Musique et le journal de 22h00 de France Culture. Depuis elle se répand en déclarations contradictoires.
C’est insupportable pour tous les salariés concernés, journalistes, assistants d’édition, attaché de production et techniciens.
La disparition des informations sur France Musique serait un non-respect du cahier des missions et des charges de Radio France et interroge sur l’avenir de cette chaîne : est-elle destinée à être réduite à un fil musical sur internet ?
La disparition du journal de 22h de France Culture réduit considérablement l’offre d’information pour les auditeurs qui devraient se contenter d’un dernier bulletin en fin d’après-midi, à 18h.
PRÉAVIS DE GRÈVE
6 JUIN : GAGNONS LE RETRAIT DE LA RÉFORME ET OBTENONS DES AVANCÉES SOCIALES !
L’intersyndicale appelle les travailleuses et les travailleurs, jeunes et retraité.es à faire du 6 juin une grande journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire pour gagner le retrait de la réforme des retraites et des avancées sociales.
L’intersyndicale appelle les député.es à voter, le 8 juin prochain, la proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites pour permettre enfin une sortie de crise.
Cette réforme est brutale et injuste pour les travailleurs et les travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.
PRÉAVIS DE GRÈVE
TOUJOURS NOMBREUSES ET NOMBREUX, DETERMINÉ.E.S A GAGNER LE RETRAIT
L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.
Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.
Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.
RÉFORME DES RETRAITES
LA MOBILISATION SOCIALE S’ACCENTUE, C’EST L’HEURE DU RETRAIT !
L’intersyndicale nationale réaffirme que, contrairement aux propos du président de la République, de nombreuses alternatives aux mesures d’âge ont été formulées. Aucune n’a été sérieusement étudiée. La responsabilité de la situation explosive n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien au gouvernement.
Alors que l’exécutif cherche à tourner la page, ce mouvement social et syndical pérenne et responsable, confirme la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme.
A l’issue d’un parcours parlementaire chaotique, au cours duquel le gouvernement a utilisé tous les outils constitutionnels à sa disposition permettant de limiter l’exercice démocratique, le texte de loi est à présent soumis au Conseil constitutionnel. Dans ce cadre, l’intersyndicale lui adressera prochainement des contributions explicitant les raisons pour lesquelles cette loi doit être entièrement censurée.
Lire la suite : Réforme des retraites La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait !
L’INTERSYNDICALE DÉTERMINÉE DONNE RENDEZ-VOUS LE 6 AVRIL
À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une fois été très présente dans les mobilisations.
Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.
En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette réforme injuste, injustifiée et brutale.
Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés.
PRÉAVIS DE GRÈVE
RÉFORME DES RETRAITES : POUR LE RETRAIT, ON CONTINUE !
La formidable mobilisation sociale organisée par l’ensemble des organisations syndicales est engagée depuis le 19 janvier. Depuis deux mois, ce sont des millions de travailleurs-euses, jeunes, retraité.es qui ont exprimé avec force et dignité leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation.
Ce mouvement social a fait la démonstration par les grèves dans tous les secteurs professionnels toujours mobilisés et les manifestations dans les grandes comme dans les petites localités du pays, que cette réforme des retraites était brutale, injuste et injustifiée pour l’ensemble du monde du travail.
C’est ce mouvement social exemplaire qui démontre que le président de la République et son gouvernement sont en échec devant l’Assemblée nationale. Au lieu de retirer leur projet, ils décident de passer en force en ayant recours au 49-3.
L’intersyndicale mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie.
PRÉAVIS DE GRÈVE: RETRAITE ET DROITS DES FEMMES
Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !
Le 8 mars, pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, on continue !
Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.
PRÉAVIS DE GRÈVE
LE GOUVERNEMENT DOIT DÈS MAINTENANT RETIRER SON PROJET !
Depuis le 19 janvier, la population se mobilise massivement contre la réforme des retraites. Les différentes journées à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse ont rassemblé des millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s.
Le 16 février, face à l'absence de réponse du gouvernement et du président de la République, l’intersyndicale a appelé à mettre la France à l’arrêt le 7 mars. Elle est forte du soutien des 3/4 de la population et de 94% des actifs qui refusent le recul de l’âge légal de départ à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisations.
PRÉAVIS DE GRÈVE : CONTRE LA REFORME DES RETRAITES 5E JOURNÉE
Le gouvernement et les parlementaires ne peuvent pas être sourds à cette mobilisation puissante. Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présenté par le gouvernement.
Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, de plus en plus exaspérés de ne pas être entendus par le Gouvernement, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.
PRÉAVIS DE GRÈVE : CONTRE LA REFORME DES RETRAITES 4E JOURNÉE
Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme.
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.
PRÉAVIS DE GRÈVE : CONTRE LA REFORME DES RETRAITES 3E JOURNÉE
Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme.
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.
PRÉAVIS DE GRÈVE : CONTRE LA REFORME DES RETRAITES 2E JOURNÉE
Le 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, et de jeunes se sont mobilisé-esmis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D'autres solutions existent, elles ont malheureusement été balayées d'un revers de main.