FRANCE BLEU : TOUTES ET TOUS EN GREVE
MERCREDI 20 NOVEMBRE 2024
Une réunion de négociation dans le cadre du préavis de grève concernant les suppressions de postes de technicien.nes en radios locales, la perte de sens et de compétences ainsi que le manque de reconnaissance s’est tenue lundi 18 novembre. Elle a révélé la désinvolture de la direction quant à la souffrance et au mépris que ressentent les technicien.nes en particuliers, et tous les personnels en général, comme attesté déjà dans le rapport du cabinet ISAST en 2019.
La direction est en effet arrivée les mains vides, n’accédant à aucune des revendications portées par les organisations syndicales représentatives. Elle persiste dans sa volonté de continuer à supprimer des postes de technicien.nes dans les locales, quitte à n’avoir plus que 5 technicien.nes par station, elle ne s’engage pas sur un retrait des plannings à 2 technicien.nes d’antenne par jour et renvoie sur la négociation GEPP (gestion des emplois et des parcours professionnels), à venir et à l’issue très incertaine, pour ce qui est de la montée en compétences des technicien.nes.
La direction n’a absolument aucune volonté d’entendre les problématiques des personnels techniques de France Bleu en souffrance et persiste à minimiser celles-ci depuis des années.
Mais les faits sont têtus : 19 postes libérés en 2024, seulement 12 remplacés, ce sont donc 7 postes qui disparaissent dans les équipes techniques des locales. Ce non-remplacement est historique !
Il faudrait donc assumer de nouvelles tâches de vidéo, de podcasts, sans renoncer à l’ambition éditoriale d’une antenne de qualité que doit proposer la radio publique de proximité, tout cela avec des effectifs réduits ?
Qui peut accepter ça ?
Si l’aveuglement et la surdité de la direction persistaient, elle irait droit dans le mur et serait responsable de la souffrance des personnels de France Bleu liée à la dégradation des conditions de travail et la démotivation. En l’état, elle porte l’entière responsabilité des inévitables conflits à venir avec des salarié.es attaché.es à leur métier et au service public radiophonique !
A France Bleu, toutes et tous les technicien.nes et les personnels qui veulent les soutenir doivent se mobiliser demain.