GRÈVE DU 20 NOVEMBRE : UNE FORTE MOBILISATION ! ET APRES ?
Alors que la direction ne voulait rien entendre des contestations quant à son projet de réorganisation du service technique, allant jusqu’à accuser les OS de ne pas porter la parole des salariés, la journée de mobilisation du 20 novembre vient la démentir.
Le programme musical de substitution, conséquence de la grève des technicien-ne-s de France Bleu s’est entendu sur 41 stations du réseau qui en compte 44.
Une mobilisation massive, représentant tous les métiers, qui ne s’était pas vue depuis bien longtemps sur le réseau France Bleu.
61 % des stations n’ont pas eu de matinale
63 % des stations n’ont pas eu de 9 h - 12 h
75 % des stations n’ont pas eu de 16 h - 19 h
La direction de Radio France n’a rien fait pour éviter ce mouvement, estimant que la perte historique de postes techniques dans le seul but de les redéployer sur d’autres secteurs et la dégradation des conditions de travail n’était pas un sujet.
Force est de constater que la direction est aujourd’hui complètement déconnectée du terrain. Elle laisse entendre qu’il n’y a qu’une légère inquiétude inhérente à toute transformation. Non, ce mouvement est une véritable alerte lancée par les salariés.
6 technicien-ne-s par locale, est un effectif minimum nécessaire, demandé et attendu.
Les technicien-ne-s supérieur-e-s du son de France Bleu, refusent d’effectuer 6 h d’antenne quotidienne dans le cadre d’une planification à 2, veulent préserver leur expertise reconnue à Radio France dans le domaine du son et demandent une reconnaissance salariale pour toutes les nouvelles compétences qu’on leur impose d’acquérir.
Après cette première journée de mobilisation, la direction va-t-elle poursuivre ses réformes qui ne disent pas leur nom contre l’avis des personnels concernés ?
Si tel était le cas, elle en assumerait les conséquences. Dans un contexte global d’attaque contre France Bleu, les salariés vont continuer de se faire entendre, bien plus fort s’il le faut.
Paris, le 22 novembre 2024
