FRANCE INTER OU BFMTV, IL FAUT CHOISIR
Texte également soutenu par la Société des réalisateurs de France Inter (SDRI) et le collectif des programmateurs et attachés de production de France Inter (CPAP)
La rédaction de France Inter a appris ce lundi l’arrivée à la rentrée prochaine de Benjamin Duhamel, journaliste à BFMTV, dans l’équipe de la matinale, pour assurer l’interview de 7h50. Nous apprenons aussi qu’il conservera un rendez-vous d’antenne quotidien le soir sur la chaine de télévision qui l’emploie.
Les compétences de ce confrère ne sont nullement en cause. Mais la rédaction a massivement exprimé au directeur de l’information son opposition à ce cumul inédit pour France Inter. Elle dénonce un mélange de fonctions, l’une dans un groupe de médias privé (RMC BFM) et l’autre sur notre radio de service public.
MOTION DES ÉLU.ES DU CSE CENTRAL
AVEC LE SOUTIEN DES ORGANISATIONS SYNDICALES CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA
Aujourd'hui en CSE Central extraordinaire, les élu.es découvrent, à l'occasion d'une "simple" présentation sur la stratégie de diffusion :
• que Radio France va "rendre" l'ensemble des fréquences de Mouv' dès cet été
• que des permutations de fréquences entre les chaines de Radio France sont envisagées en 2026
• que France Musique perdra des fréquences en 2026
Inadmissible !
Dans le cadre de l'information sur "l'évolution" de Mouv', les élu.es ont d'abord été informés de la possible restitution de ces fréquences en juin 2026. Cette information est toujours présente sur le document délivré en CSE Central ce jour.
PRÉAVIS DE GRÈVE 10 AVRIL ET 11 AVRIL 2025
LA MINISTRE EST OBSTINÉE ? NOUS SOMMES DÉTERMINÉS !
Malgré la forte mobilisation des équipes de Radio France les 31 mars et 1er avril et un débat houleux en commission des affaires culturelles de I'Assemblée, Rachida Dati persiste. Le gouvernement envisage un vote solennel sur le projet de réforme de l'audiovisuel public à partir du 10 avril.
Notre détermination ne faiblit pas : ce projet de holding/fusion aura pour conséquence le chaos dans notre entreprise! Outre le déni de son coût réel par les services du ministère, nul ne connaît le prix à payer, et on sait très bien ce qu'il impliquera pour les équipes de Radio France : filialisation avec pertes des acquis sociaux, baisse des moyens pour la radio et la musique par transfert de budgets vers les autres filiales de la holding, suppressions de postes massives pour les fonctions supports.
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