Plus personne ne peut nier qu'il existe un problème de salaires à Radio France.

L'inflation galopante actuelle continue de creuser le fossé de la dévaluation des rémunérations existant depuis plus de 15 ans dans notre société.

La Direction ne prend absolument pas la mesure de la démotivation que cela entraine, mais surtout de la montée inquiétante des inégalités. En témoigne l’augmentation du nombre de salarié.e.s qui ne s’en sortent plus et se retrouvent en situation de détresse, en particulier les bas salaires, les premiers touchés par cette crise.

La NAO 2023, très insuffisante, n’a aucunement permis de remonter la pente.
Malgré un principe vertueux : réduire le décalage entre bas et haut salaires en sortant de la logique de la hausse par pourcentage, l’enveloppe consacrée n’était pas à la hauteur de l’enjeu. Pour rappel, SUD n’avait pas signé l’accord pour cette raison et parce que la Direction refusait de prendre en compte spécifiquement la question de l’inflation 2022.

Les salarié.e.s ont déjà trop subi les conséquences de la maîtrise de la masse salariale dont s’enorgueillit la Présidente.

Nous ne voulons pas d’une nouvelle NAO au rabais, il faut un plan d’ampleur pour permettre un rattrapage important des salaires. S’ils ne bénéficiaient pas d’une hausse conséquente très prochainement, 300€ étant le minimum acceptable, les salarié.e.s seront sans aucun doute prêts à réclamer haut et fort leur dû.

SUD Radio France demande solennellement à la Direction l’ouverture d’une négociation exceptionnelle sur les salaires pour tou.te.s, quel que soit le métier ou le statut en amont de la NAO 2024. L'horizon budgétaire de Radio France se décide en ce moment. Ni nos Tutelles ni la Présidente ne doivent négliger que l'avenir de nos missions passe aussi par une enveloppe spécifique sur les enjeux d'équilibres salariaux dans l'entreprise.


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